Suite de nos portraits métiers, nous sommes heureux de vous présenter le métier si particulier de consultant. Un consultant, c’est un bel esprit de synthèse, un sens aigu de l’écoute, un savoir-faire pointu pour calibrer tant les besoins que les architectures. Mettant un point d’honneur à maintenir ses connaissances à l’état de l’art, le consultant doit aussi avoir le goût de l’indépendance et naturellement, du conseil bien fait. Delphine, une de nos consultantes, a bien voulu creuser un peu le sujet pour nous, et pour vous. 

 

Sortir de l’obscurité

Le consultant, par défaut, intervient très en amont, quand il arrive aux clients de se perdre dans le dédale des problématiques, des besoins et des solutions. Les situations qui requièrent préconisations, recommandations, évaluations ou, à tout le moins, une dose d’inspiration sont aussi nombreuses, peut-être, qu’il existe d’entreprises. Comme ? Et bien, comme une infrastructure de stockage, parfaitement optimale il y a encore quelques années, qui se met à opposer trop de résistance, une importante croissance organique, un grand projet de transformation, de nouvelles réglementations, une recrudescence du cyber-risque, etc., et l’on pose rapidement le constat qu’une remise à niveau s’impose.

Oui mais comment ? Quel est l’état de l’art ? À qui se fier ? Et comment évaluer ses besoins, ceux immédiats et d’autres plus lointains mais, que l’on voit déjà pointer le bout du nez ? La consultation externe n’est pas toujours une démarche à laquelle on pense, ou que l’on estime indispensable. C’est pourtant elle qui peut débloquer une situation, dégager des pistes inattendues et apporter l’oxygène utile à un contexte a priori compliqué.

Comprendre l’existant, c’est le rôle du consultant. Trois petits mots pour décrire une réalité complexe et de la plus haute importance, puisque c’est à cette étape qu’un consultant prendra la mesure des problèmes rencontrés par l’entreprise et évaluera, dans les grandes lignes, le degré d’attente. « C’est au cours de ce que nous appelons des entrevues, chez le client, que nous abordons tous les sujets qui lui tiennent à cœur. Nous démarrons du plus général, ce qui lui convient, ce qui ne fonctionne plus, jusqu’au très spécifique, nombre et types de serveurs, politique de stockage et de sauvegarde, niveaux de services, problématiques de performances, taux d’évolution annuel, que nous croisons avec des extracts techniques » nous explique Delphine.

 

Pas à pas, le consultant débroussaille le terrain

Toute cette démarche débouche sur une réunion de rendu au cours de laquelle quelques surprises peuvent parfois émerger. La vision d’un tiers sur les infrastructures d’une entreprise présente beaucoup d’intérêt. Elle permet de changer d’angle de vue, de prendre un peu de hauteur sur une situation problématique.  

Ainsi l’entreprise peut avoir conscience de difficultés mais ne pas disposer de métriques éclairant les points d’achoppement. « Des périodes de sauvegarde qui s’étendent démesurément sont monnaie courante mais, le client peut ignorer sur combien de temps en trop exactement et surtout les coupables, les top consommateurs, à l’origine du problème ». Bien souvent, c’est à l’occasion de cette réunion que beaucoup de petites difficultés sont résolues, en particulier avec l’application de bonnes pratiques, tout simplement.

En d’autres termes, le consultant s’efforce de lever les lièvres embusqués dans les broussailles de l’infrastructure.

« Ce sont des situations normales. Quand l’entreprise dispose de plusieurs centaines de serveurs, les équipes peuvent facilement perdre le fil des sauvegardes réalisées. Parfois, un nouveau paramétrage suffit », nous souffle Delphine. « Mais il peut arriver que nous mettions le doigt sur certains détails, passés jusque-là inaperçus dans l’entreprise et qu’il faudra absolument prendre en compte lors de l’évolution de l’infrastructure, vers le Cloud notamment, que le scénario prévoit une copie de la sauvegarde sur S3 ou un mode Backup as a Service.” ».

 

Du conseil oui, mais du conseil opérationnel, que diable !

La prestation de conseil se décline en de multiples variantes : audit d’opportunités, audit de solutions existantes, analyse de l’état de l’art, scénarios d’évolution et propositions d’architectures dimensionnées sur-mesure, analyses et estimations financières, etc.

Un audit peut alors tout à fait démarrer dans le cadre d’une volonté d’évolution globale ou pour répondre à l’expression d’une certaine inquiétude sur la capacité de l’infrastructure à absorber encore longtemps l’activité, par exemple.

Les prestations de conseil et d’audit visent à éclairer l’entreprise mais aussi et surtout à la doter des réponses indispensables (en volumétrie notamment) qu’elle devra apporter quand elle sera prête à diffuser son cahier des charges. « Beaucoup d’entreprises peinent à fournir l’information utile pour bâtir à terme une infrastructure adaptée. Or sans ces réponses, le risque d’acheter à côté du besoin est énorme. Le rôle du consultant vise justement à éviter cet écueil majeur ».

Au-delà de l’audit et dans la continuité du besoin, le consultant peut ensuite être amené à assister l’entreprise dans le choix du titulaire d’un marché, si l’entreprise fait le choix de la mise en concurrence. La démarche englobe la rédaction du cahier des charges, la présence aux soutenances, le dépouillement des offres, jusqu’à la vérification du respect des exigences par le prestataire retenu.

« Le marché est riche d’excellentes solutions. Un consultant se doit d’aller au-delà des technologies que son entreprise propose, s’il juge opportun de la faire en fonction du contexte de son client. C’est d’ailleurs ce qui fait de la section Conseil, une section un peu à part chez Stordata ».

Si les consultants Stordata évoluent effectivement en parallèle des traditionnelles prestations proposées, et sont donc susceptibles d’intervenir sur des sujets en dehors du catalogue de services Stordata, ils n’en demeurent pas moins pleinement intégrés au sein des métiers de la société. « Effectivement, nous nous nourrissons de toute l’expertise de nos collègues, nous disposons de leurs retours d’expériences, nous nous enrichissons de leur regard opérationnel, jusque dans nos estimations financières. Nos conseils sont issus de la pratique et du terrain, et c’est ce qui les rend précieux ». 

Ingénieure en informatique, Delphine a croisé la route de certains Stordatiens à de nombreuses reprises au cours de sa carrière, comme un fil rouge qui l’a conduite jusqu’à nous. Si elle exerce le conseil depuis 2015 chez Stordata, c’est parce que son expertise est riche et déborde largement des technologies de stockage et de sauvegarde. Tour à tour planificatrice chez ZetaMind, consultante chez Ovade, manager conseil en infrastructures pour CGI, maître d’œuvre auprès du secteur public, Delphine déploie désormais ses talents de consultante auprès des entreprises en proie aux plus grands questionnements.